Les réseaux de transports urbains moins concernés par la grève organisée jeudi

Les transports urbains d'une trentaine de villes de province, où des salariés sont mobilisés sur d'autres revendications, ont été beaucoup moins perturbés qu'à Paris. Selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qui regroupe 170 entreprises de transport urbain, soit 42.000 salariés, 28 réseaux de transports urbains devraient être touchés par la grève aujourd’hui: ces réseaux sont ceux d'Angoulême, Besançon, Bourges, Chambéry, Clermont-Ferrand, Le Creusot, Dijon, Douai, Elbeuf, Evreux, Forbach, Fos-sur-Mer, L'isle d'Abeau, Lyon, Maubeuge, Montluçon, Montpellier, Nancy, Nîmes, Pau, Reims, Roanne, Rouen, Saint-Nazaire, Toulouse, Tours, Valenciennes et Vichy. En revanche, Chartres, Limoges, Le Puy-en-Velay, Saint-Lô ne devraient pas être concernés, contrairement à ce qui avait été annoncé, a rectifié l’UTP dans un communiqué. Des préavis ont en revanche été déposés à Elbeuf et Roanne. «Les salariés des transports urbains hors RATP sont soumis au régime général des retraites, et donc non concernés par la question des régimes spéciaux», précise l'organisation. Le fonctionnement des transports publics devrait être encore perturbé vendredi, notamment à la SNCF et à la RATP, au lendemain d'une journée d'action où les syndicats ont montré leur force, mais où le gouvernement a répété qu'il ne céderait pas sur le fond dans le dossier des régimes spéciaux de retraite. La SNCF attend de fortes perturbations vendredi matin sur l'ensemble de son réseau avant une reprise progressive dans l'après-midi. Deux syndicats ont finalement reconduit la grève, la FGAAC ayant décidé jeudi soir d'appeler les agents de conduite à reprendre le travail. Dans un communiqué diffusé dans la soirée, elle explique que «les garanties ainsi que les perspectives de prise en compte des spécificités des cheminots et des agents de conduite ont été obtenues».

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